La construction d’une maison est un domaine où le maçon excelle et montre son savoir-faire; professionnel du bâtiment, il élabore, choisit et utilise divers matériaux et matériels pour la mise en œuvre d’un chantier. On oublie souvent son rôle prépondérant dans la réalisation d’un projet de construction parce qu’on pense à tort qu’il n’y a que l’entrepreneur en bâtiment qui est habilité à prendre en charge de tel projet. Alors nous allons voir dans ces quelques lignes de quoi il est capable !
Les activités principales du maçon
Selon le chantier, le maçon recueille et étudie les plans fournis par l’architecte. Il saura alors les tâches qui lui incombent dans ce projet. D’habitude, dans une nouvelle construction, le maçon s’occupe en premier des gros œuvres, à savoir : les travaux de fondations, de soubassement, d’assainissement, d’élévation des murs, des toitures et de la charpente. Viennent ensuite, les travaux de second œuvre qui comprennent la pose de revêtements intérieurs et extérieurs, la construction des cloisons intérieurs pour délimiter les pièces de la maison, la construction des escaliers, etc. Le maçon travaille de pair avec les autres artisans spécialisés lors de ce second œuvre. Enfin, il passe à l’installation de l’électricité et assiste les plombiers lors de l’installation des appareils sanitaires pour assurer la partie maçonnerie de ces travaux.
Les différents types de travaux de maçonnerie
Mais le travail du maçon n’est pas limité dans le cadre d’une nouvelle construction seulement. Il peut aussi, dans le cadre d’une rénovation ou d’une réparation, s’occuper des travaux de maçonnerie pour réaliser des chapes, des bétons ou encore des supports à partir de matériaux comme du mortier, de la pâte à base de ciment, d’eau et de sable. Il existe trois principaux types de travaux de maçonnerie : le placage de maçonnerie, créé pour des raisons esthétiques, regroupe les travaux en briques dont les structures sont élaborées à partir de plusieurs pièces assemblées. Puis, la maçonnerie solide élaborée à partir de briques et de pierres ne nécessitant aucun soutien, économique et esthétique, ce support est utilisé pour les grands ouvrages. Et enfin, le type appelé «maçonnerie», qui est à la fois solide et attrayant, est créé à partir de matériaux très résistants ; ce type est excellent pour des murs ou des bâtiments construits pour résister aux intempéries.
Les qualifications d’un maçon
En matière de certification, le maçon doit avoir le CAP ou mieux le Bac pro pour justifier ses connaissances des techniques, des matériaux de construction (briques, bétons, fers,…), des normes de sécurité et surtout en économie d’énergie. Au niveau des qualités, il doit avoir des qualités de précision, de rigueur, d’adaptabilité, de prudence, de disponibilité, de polyvalence, d’un sens du contact et de l’équilibre. Il est aussi impératif qu’il soit capable de prendre des initiatives ou des responsabilités, de gérer son temps et de travailler en équipe.
Quelle démarche pour engager un maçon ?
Tout d’abord, vous devez faire appel à un maçon qui réside aux alentours du chantier pour éviter tout frais de déplacement et de transport supplémentaire. Ensuite, rendez-vous au bureau local de la Chambre des Métiers ou au bureau de sa commune pour en savoir plus sur lui et vérifiez qu’il est agréé. Après cela, vous pouvez passer à la demande de devis, mais pour cela il est préférable de demander à plusieurs artisans. Ainsi, vous pourrez comparer et étudier avec minutie les devis détaillés qu’ils ont présentés. C’est à partir de cela que vous trouverez le prestataire qui vous sera avantageux de recruter. Enfin, vous pouvez rencontrer le maçon que vous avez choisi pour parler budget et délai de réalisation. C’est également le meilleur moment de négocier les tarifs et de conclure le contrat.
