Ramonage de cheminée : fréquence d’entretien et prix

Ramonage de cheminée : fréquence d’entretien et prix

Qui parle de cheminée parle directement de son ramonage. Et à ce sujet, la loi impose que les conduits de fumées doivent être régulièrement entretenus. Mais cette obligation ne se limite pas sur les cheminées. Entretien, prix, responsabilités des locataires… Focus sur tout ce qu’il faut savoir sur le ramonage.

Ramonage de cheminée : à quelle fréquence faire l’entretien ?

De manière générale, la loi impose un entretien qui s’applique en sur tout le territoire. Les cheminées et autres conduits de fumées doivent être ramonés au moins une fois par an. Mais en pratique, il y a un règlement sanitaire édicté par chaque département. La plupart d’entre eux recommandent deux nettoyages durant l’année pour les installations au bois et au fuel.

En effet, vous devez effectuer un ramonage pendant la période de chauffe en automne ou en hiver. À cet effet, il importe de notifier qu’un seul nettoyage suffit pour une installation au gaz. Pour le faire, vous pouvez demander un devis à un professionnel dans votre zone. Au besoin, vous pouvez à la mairie ou à la préfecture le règlement sanitaire qui s’applique sur tout le territoire. Cela peut vous aider non seulement dans votre vision, mais aussi dans la compréhension.

Quel est le prix du ramonage ?

Les tarifs appliqués pour le ramonage varient d’une région à une autre. À l’instar de l’entretien d’une chaudière, c’est à Paris que les prix sont élevés. À cet effet, il importe de rappeler que le prix est en fonction du combustible utilisé et peut également varier selon la nature de l’opération de même que le professionnel choisi. Pour ramoner un conduit seul dans la région parisienne, comptez entre 55 et 80 euros. Dans la province, prévoyez entre 40 et 60 euros. Ces prix comprennent également les frais de déplacement.

Cependant, le ramonage de conduit doit être confié à professionnel certifié et qualifié par l’OPQCB (l’Organisme Professionnel de Qualification et de Classification du Bâtiment). Cela suppose que vous devez vous méfier des ramoneurs itinérants. Ceux-ci n’ont aucune adresse fixe et n’offrent pas de garantie. Hormis cela, vous risquez d’obtenir un travail moins soigné et souvent coûteux. N’hésitez pas à demander la qualification Qualibat ou à défaut de cela, exigez trois ans au moins d’expérience dans le domaine.

De préférence, optez pour une entreprise ou un artisan qui disposent de pignon sur rue. Au terme de son intervention, un certificat de ramonage obligatoire doit valider la bonne opération. Cette pièce se présente en guise de preuve de vacuité de votre conduit sur toute sa longueur.

Qui assure les frais du ramonage ?

Plusieurs cas se présentent en ce qui concerne la responsabilité liée à l’entretien des cheminées. Lorsque vous êtes propriétaire d’une maison individuelle, le ramonage est généralement perçu comme une charge locative qui est souvent prévue dans le contrat de bail. Par contre, si vous êtes locataire dans un immeuble, vous avez la charge de veiller au ramonage. Tout ce qui concerne le nettoyage courant de l’appartement est à la responsabilité du locataire.

Par ailleurs, dans le cas où vous êtes copropriétaire dans un immeuble, vous aurez une part de responsabilité dans le ramonage des conduits. L’entretien à ce niveau est généralement à la charge des copropriétaires divisibles en fonction de leur nombre.

Il revient donc à l’utilisateur de couvrir les frais de prestation et de trouver un service avec le meilleur rapport qualité-prix. Vous devez surtout veilleur au bon entretien. Autrement, vous encourez plusieurs risques. Un mauvais ramonage peut être sanctionné d’une amende de troisième classe avec un montant maximal de 450 euros. En plus, votre responsabilité civile et pénale peut être engagée en cas de sinistres.

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