L’utilisation du paratonnerre est très conseillée pour les personnes habitant dans les régions montagneuses ou celles du Sud-Est. En effet, cet outil permet de protéger vos habitations en cas de coup de foudre. Cela vous aidera à maintenir vos appareils électroménagers loin du danger.
Dans cet article, nous vous disons tout sur le paratonnerre afin de vous protéger au mieux contre ces aléas climatiques incontournables.
Qu’est-ce qu’on entend par paratonnerre ?
Benjamin Franklin a inventé au XVIIIe siècle le premier système de paratonnerre grâce à une étude qu’il a effectuée avec un cerf-volant et la nature électrique des éclairs et de la foudre. En effet, c’est grâce à cette étude, qu’il a pu mettre en œuvre un dispositif de protection des bâtiments. Cela, en redirigeant directement dans la terre l’électricité déchargée durant les temps d’orages.
Comment fonctionne un paratonnerre ?
Le principe de fonctionnement d’un paratonnerre est d’inciter la foudre à venir s’abattre sur lui plutôt que sur le bâtiment ou ailleurs. Pour cela, un paratonnerre est composé principalement d’une tige placée sur un point culminant. Cette tige est alors reliée à la terre par des conducteurs de descente (câbles métalliques), afin de diriger directement l’électricité déchargée dans le sol.
Par ailleurs, pour le bon fonctionnement du dispositif de capture de la foudre, le paratonnerre est constitué également de prises de terre reliées les unes aux autres par des masses métalliques.
Les différents types de paratonnerres
Sur le marché, il existe plusieurs types de paratonnerre qui diffèrent les unes des autres, selon leur utilité et leur niveau de complexité.
1. Le paratonnerre à « tige simple ou PTS »
Le PTS est composé d’une pointe métallique qui peut aller jusqu’à 8 mètres de haut, afin de pouvoir englober toute la structure à protéger. Il est relié à deux conducteurs de descente en cuivre qui sont par la suite reliés à des prises de terre. Il peut assurer une protection sur un rayon d’environ 30 mètres. Toutefois, il est strictement réservé à la protection des petites structures.
2. La « cage émaillée »
Le paratonnerre de type « cage émaillée » est composé d’un maillage englobant toute la structure à protéger. Pour cela, de nombreuses pointes sont alors positionnées sur la toiture, avec des mailles allant de 5 à 20 mètres de long selon le niveau de protection souhaité.
Ce type de paratonnerre nécessite un coût d’installation assez élevé et est plutôt réservé aux bâtiments complexes.
3. Le paratonnerre à « dispositif d’amorçage ou PDA »
Le PDA permet de créer un point d’impact privilégié sur sa pointe à l’aide d’un dispositif d’ionisation. Il est capable de capturer les coups de foudre de façon plus rapide qu’un PTS. D’ailleurs, il peut également offrir une zone de protection plus étendue (environ 120 m). Cela lui permet ainsi de protéger de grandes structures.
L’installation de ce type de paratonnerre est peu coûteuse, malgré le fait qu’il peut protéger à la fois le bâtiment et ses environs.
L’installation d’un paratonnerre est-elle obligatoire ?
Généralement, l’utilité d’installer ou non un paratonnerre sera principalement déterminée par la localisation géographique de votre habitation.
Bien évidemment, les orages sont très présents dans les régions montagneuses qu’ailleurs.
Malgré cela, si vous en avez les moyens, rien ne vous empêche de vous faire installer ce dispositif de protection, même si vous êtes localisé dans une région assez peu concernée par les coups de foudre.
Procédure d’installation d’un paratonnerre
Ce dispositif de protection contre la foudre peut se trouver facilement dans le commerce. Toutefois, l’installation d’un paratonnerre nécessite toujours l’intervention d’un professionnel.
En effet, le paratonnerre, se plaçant au sommet de votre habitation, doit de respecter des caractéristiques strictes, dont :
- La position de la pointe doit se situer au-dessus du point le plus haut
- La résistance de la prise de terre doit être au niveau le plus bas
- Le câble reliant le paratonnerre à la terre doit être court et direct. Il doit s’écarter de tout autre type de conduite (gaz, eau…)
